Thérianthropie et communauté thériane
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Thérianthropie et communauté thériane
J'ai écrit un nouveau texte, un peu plus "scolaire" que les autres, sur la thérianthropie de façon générale et l'apparition du phénomène ces 15 à 20 dernières années. C'est une synthèse sur le sujet, donc rien de nouveau pour ceux qui s'y connaissent déjà, mais ça a le mérite d'exister et apporter autre chose que les définitions plus courtes et personnelles qui sont déjà en ligne (car j'ai plutôt fait un topo historique et situation par rapport à d'autres sous-cultures).
http://akhila.feralscribes.org/french/presentation1.php
http://akhila.feralscribes.org/french/presentation2.php
Ca reflète aussi de manière générale le consensus des sites les plus sérieux du type Werelist ou Awereness forums, et tout une gamme d'individus qui maintiennent des pages persos connus comme références sans forcément participer aux forums. Il y a aussi forcément des personnes qui ne sont pas d'accord j'imagine, mais il faut bien arriver à un compromis.
http://akhila.feralscribes.org/french/presentation1.php
http://akhila.feralscribes.org/french/presentation2.php
Ca reflète aussi de manière générale le consensus des sites les plus sérieux du type Werelist ou Awereness forums, et tout une gamme d'individus qui maintiennent des pages persos connus comme références sans forcément participer aux forums. Il y a aussi forcément des personnes qui ne sont pas d'accord j'imagine, mais il faut bien arriver à un compromis.
Dernière édition par Akhila le Sam 21 Jan - 16:42, édité 3 fois (Raison : Mise à jour des liens suite à une réécriture.)
Yop
Je viens de lire plus en détail ton site.
Ton texte est vraiment intéressant oui et complet. Surtout sur la différence entre Otherkins et therianthropes.
Il est à noter quand même que chacun ressent différemment son état oui. Aussi ce qui m'intéresse, je le souligne un peu au passage, c'est que j'en rencontre de plus en plus.
Il me semble que le concept sera de plus en plus défini de même.
En effet, peut-être que le thérianthropisme ne s'est jamais autant communiqué directement qu'aujourd'hui, ce qui est tant mieux. On a toujours vu le therianthropisme sur des théories lointaines et subversives, et j'avoue que son terrain de discussion s'est essentiellement trouvé dans les débats.
Débats, de merde quand même, où la pensée magistrale se perd. Ou part en fumée par le feu-follet créé par les silex frottés du signifié dans les religions notamment (le therianthropisme des possédés).
Je pense en outre à la punition de la réincarnation animale vraiment mal comprise par la religion catholique, ou le fait que la conscience ne soit qu'accordée à l'homme.
Définition de la thérianthropie, qui se tisse par le bavardage au fur et à mesure tant mieux donc, et tant mieux pour quoi?
Là où l'espace de la spiritualité intime à plus d'espace pour se partager, le therianthropisme arrive aussi dans une faille spatio-temporelle non négligeable, celle de la dépossession sociale, où plus l'homme est réifié plus il est social.
Ici se supplante la perception du bersek sanguinaire (non detestable à mon goût non plus), ou tout du moins se nuance dans le partage de nos sentiments qui souligne que les exigences de la vie (nos comportement marginaux, la fierté de nos differences jusqu'à la furie animale) doivent devancer les nécessités de la survie.
Ici se supplante encore la sempiternelle mollesse du sacrifice yogique, ou du souffreutisme religieux, auquel nous suggerons, tant bien que mal à nos noble niveaux, que l'animalité de l'homme doit être écoutée, fusionnée, chérie, avant d'élaborer une tension intellectuelle qui la sacrifiera après coup sur l'autel, en rajoutant frénétiquement plus d'informations au monde jusqu'à ce qu'il perde de son sens.
Ici, nous voyons les regards ebahis, de la conscience stylisée de nos amis surcivilisés qui s'étonnent d'un retour intellectuel sur la barbarie et la civilisation. De son sens.
Où est la cruauté? la société canibale? ou bien la science anatomique et cognitive qui à permit et permet encore de lentes tortures, des manipulations perverses etc. Ce n'est pas que la fin de la civilisation qui se profile à l'horizon, c'est la fin du séparationisme entre les règnes.
C'est autant la fin de l'homme, de l'animal, et du végétal. C'est la fin des règnes qui existent dans leur représentations.
Et le thérianthropisme, en tant que perpetuelle critique de sa propre situation, et en tant que constructivisme de sa propre définition sur le terrain, le bavardage et le partage n'est pas qu'une occasion, c'est une bénédiction...
Vive le négatif instantané, suivons nos instincts et partageons encore et toujours, par la surprise ce que nous sommes.
La vérité s'inscrit en négatif des apparences. La publicité du négatif dans tout ce qui est, est un sabotage heuristique et humoristique qui est salutaire, même à travers notre rage.
Et la conviction de qui nous sommes, sans définition réellement préétablie, est en soi un retour à la réelle révolution, qui est celle de la révolution quotidienne.
Ton texte est vraiment intéressant oui et complet. Surtout sur la différence entre Otherkins et therianthropes.
Il est à noter quand même que chacun ressent différemment son état oui. Aussi ce qui m'intéresse, je le souligne un peu au passage, c'est que j'en rencontre de plus en plus.
Il me semble que le concept sera de plus en plus défini de même.
En effet, peut-être que le thérianthropisme ne s'est jamais autant communiqué directement qu'aujourd'hui, ce qui est tant mieux. On a toujours vu le therianthropisme sur des théories lointaines et subversives, et j'avoue que son terrain de discussion s'est essentiellement trouvé dans les débats.
Débats, de merde quand même, où la pensée magistrale se perd. Ou part en fumée par le feu-follet créé par les silex frottés du signifié dans les religions notamment (le therianthropisme des possédés).
Je pense en outre à la punition de la réincarnation animale vraiment mal comprise par la religion catholique, ou le fait que la conscience ne soit qu'accordée à l'homme.
Définition de la thérianthropie, qui se tisse par le bavardage au fur et à mesure tant mieux donc, et tant mieux pour quoi?
Là où l'espace de la spiritualité intime à plus d'espace pour se partager, le therianthropisme arrive aussi dans une faille spatio-temporelle non négligeable, celle de la dépossession sociale, où plus l'homme est réifié plus il est social.
Ici se supplante la perception du bersek sanguinaire (non detestable à mon goût non plus), ou tout du moins se nuance dans le partage de nos sentiments qui souligne que les exigences de la vie (nos comportement marginaux, la fierté de nos differences jusqu'à la furie animale) doivent devancer les nécessités de la survie.
Ici se supplante encore la sempiternelle mollesse du sacrifice yogique, ou du souffreutisme religieux, auquel nous suggerons, tant bien que mal à nos noble niveaux, que l'animalité de l'homme doit être écoutée, fusionnée, chérie, avant d'élaborer une tension intellectuelle qui la sacrifiera après coup sur l'autel, en rajoutant frénétiquement plus d'informations au monde jusqu'à ce qu'il perde de son sens.
Ici, nous voyons les regards ebahis, de la conscience stylisée de nos amis surcivilisés qui s'étonnent d'un retour intellectuel sur la barbarie et la civilisation. De son sens.
Où est la cruauté? la société canibale? ou bien la science anatomique et cognitive qui à permit et permet encore de lentes tortures, des manipulations perverses etc. Ce n'est pas que la fin de la civilisation qui se profile à l'horizon, c'est la fin du séparationisme entre les règnes.
C'est autant la fin de l'homme, de l'animal, et du végétal. C'est la fin des règnes qui existent dans leur représentations.
Et le thérianthropisme, en tant que perpetuelle critique de sa propre situation, et en tant que constructivisme de sa propre définition sur le terrain, le bavardage et le partage n'est pas qu'une occasion, c'est une bénédiction...
Vive le négatif instantané, suivons nos instincts et partageons encore et toujours, par la surprise ce que nous sommes.
La vérité s'inscrit en négatif des apparences. La publicité du négatif dans tout ce qui est, est un sabotage heuristique et humoristique qui est salutaire, même à travers notre rage.
Et la conviction de qui nous sommes, sans définition réellement préétablie, est en soi un retour à la réelle révolution, qui est celle de la révolution quotidienne.
Don'- Membre de la Communauté
- Messages : 29
Date d'inscription : 29/08/2009
Re: Thérianthropie et communauté thériane
Excuse moi mais je ne te suis pas toujours dans ta logique et charabia. Je ne veux pas te froisser du tout, mais pour moi la thérianthropie n'est pas un "ism" car ce n'est pas une doctrine (capitalisme ouai, catholicisme ouai, thérianthropisme non ^^). C'est une identité pour moi (un mot qu'on n'aime pas beaucoup chez les Français, haha), une façon de se vivre (et non pas un style de vie). C'est une expérience concrète de ce que je suis et pas une pratique spirituelle. Un cheminement spirituel ou une pratique, elle s'apprend, elle se transmet, elle se choisit ou s'abandonne. Etre thérian ce n'est pas un "choix", on l'est ou on ne l'est pas, et on ne peut pas choisir de ne pas l'être si on l'est, tout comme on ne choisit pas si l'on est gaucher, petit, etc.
Par contre évidemment, on peut développer toute une pratique spirituelle autour de sa thérianthropie, on peut l'expliquer par la réincarnation, etc, mais cela fait partie des variations personnelles, des opinions de chacun, de sa propre expérience et ainsi de suite. Mais l'expérience même de la thérianthropie, le fait d'être animal en dépit de nos corps humains, elle n'est ni ci ni ça, et certainement pas une pratique comme le yoga ni une science ou théorie (constructiviste ou autre). C'est un état non-temporaire - je suis. ^^
Par contre évidemment, on peut développer toute une pratique spirituelle autour de sa thérianthropie, on peut l'expliquer par la réincarnation, etc, mais cela fait partie des variations personnelles, des opinions de chacun, de sa propre expérience et ainsi de suite. Mais l'expérience même de la thérianthropie, le fait d'être animal en dépit de nos corps humains, elle n'est ni ci ni ça, et certainement pas une pratique comme le yoga ni une science ou théorie (constructiviste ou autre). C'est un état non-temporaire - je suis. ^^
Re: Thérianthropie et communauté thériane
Dans ce que j'ai compris du texte de Don, j'y vois bien une logique. Une logique qui cherche à éliminer juste tout ce qui pourrait être pièges du mental et autres -ismes.
Et aussi, de part mes expériences, bien qu'il y a en effet l'aspect purement concret d'avoir ou non l'expérience "thériotype", je pense que la pratique par exemple du chamanisme permet à celui qui n'en possède pas de fusion avec les énergies animales. De même qu'elle peut permettre à l'incarné animal de mieux maitriser son être et sa façon de se vivre.
Question de point de vue, ouaip
Et aussi, de part mes expériences, bien qu'il y a en effet l'aspect purement concret d'avoir ou non l'expérience "thériotype", je pense que la pratique par exemple du chamanisme permet à celui qui n'en possède pas de fusion avec les énergies animales. De même qu'elle peut permettre à l'incarné animal de mieux maitriser son être et sa façon de se vivre.
Question de point de vue, ouaip
Admin- Fondateur
- Messages : 220
Date d'inscription : 28/08/2009
Age : 37
Localisation : Dans le passé, prêt à ressurgir si besoin
Re: Thérianthropie et communauté thériane
Après relecture du post de Don (je ne suis pas d'accord avec l'usage maladroit de plusieurs d'expressions dedans, qui ne sont pas fidèles à leur sens originel, et c'est à cause de cela que j'avais compris le post de manière assez différente); je suis d'accord sur le fait qu'une certaine lecture de la thérianthropie - en tant que phénomène identitaire/social - permette de faire la critique d'une société qui cherche à séparer absolument l'humain de l'animal, etc. Et en cela s'est fascinant oui. : )
Ca reste un débat philosophique cependant, et je pense que c'est important de ne pas confondre l'expérience même de la thérianthropie - le fait d'être un animal non-humain au fond de soi - et toutes les réflexions qui peuvent en découler. Il n'est pas nécessaire d'être thérian pour réfléchir à ces questions, par contre on ne peut pas le "vivre" si on ne l'est pas.
Ca reste un débat philosophique cependant, et je pense que c'est important de ne pas confondre l'expérience même de la thérianthropie - le fait d'être un animal non-humain au fond de soi - et toutes les réflexions qui peuvent en découler. Il n'est pas nécessaire d'être thérian pour réfléchir à ces questions, par contre on ne peut pas le "vivre" si on ne l'est pas.
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